MARLY

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VERRONNAIS 1844
Village de l'ancienne province des Trois-Evêchés, situé à gauche de la Seille, paroisse et mairie qui ont pour annexes la Grange-aux-Ormes, Saint-Ladre, le Sablon, Bradin, la ferme de Fristot et l'ancienne papeterie, convertie en une scierie de placage que fait mouvoir un cours d'eau; arrond. de Metz, à 7 kil. S., canton de Verny, à 9 kil. N.-O.; distribution du courrier par Metz; succursale; école fréquentée par 60 garçons, et une autre par 60 filles; revenus des instituteurs, 950 fr.; pop. 664 indiv., maisons 114; territ. prod. 1 016 hect. 14 ares 22 cent., dont 44 hect. 1 are 9 cent. en bois, 21 hect. 88 ares 6 cent. en vignes,794 hect. 22 ares 68 cent. en terres labourables, 140 hect. 72 ares 44 cent. en prés, 10 hect. 13 ares 38 cent. en pâtis, 1 hect. 13 ares 40 cent. en réservoirs; le sol des
maisons est de 4 hect. 3 ares 17 cent.
La grange-aux-Ormes, propriété si remarquable par ses belles plantations et sa pièce d'eau, appartenait à feu le comte d'Ourches.
La ferme Saint-Ladre, qui était autrefois une maladrerie



maladrerie

Ladrerie, léproserie lieu où l'on soigne les personnes atteintent de la lèpre. La rue Saint-Ladre située sur la commune de Montigny-les-Metz, tient son nom de la ladrerie qui se trouvait en bordure de cette rue.


Petit Robert 1997 ....

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, appartient à l'hôpital général de Saint-Nicolas de Metz, en vertu de la donation que la cité a faite à cet établissement en 1525; enfin, d'une maison dite le château de Laluette.
Le village de Marly se compose de deux hameaux, séparés par la rivière de Seille, et réunis par un pont à cinq arches, construit en pierres en 1785.- Cette commune possède un moulin à farine à deux paires de meules, mû par la Seille. On cultive généralement les céréales et la graine de colza. Une partie du territoire est formée d'un sable propre aux constructions.
Pendant le blocus de 1814, la garnison de Metz fit une sortie, le 19 février, pour détruire le pont de Marly, qui était l'un des points les plus importants de communication pour les armées alliées. Le succès de l'opération fut incomplet; on ne fit sauter qu'une arche; mais le 5 mars, dans une seconde expédition, les deux autres tombèrent. Cette journée-là on poussa des reconnaissances jusqu'au-delà de Jouy. Les alliés tirèrent de la rive gauche plusieurs coups de canon qui ne firent aucun mal. Des boulets tombèrent dans Jouy. On ramena dans la ville 46 voitures d'avoine et de fourrage, ainsi que des bêtes à cornes. Ces arches ont été reconstruites en bois.

(Archives municipales de METZ Cote :CB 28/1)