brumaire an II, adjudant-major le 1er nivôse an VIII, capitaine le 25 ventôse de la même année, chef de bataillon le 6 novembre 1813, membre de la Légion-d'Honneur le 26 prairial an XII. Il fit avec distinction les campagnes de 1792 et 1793, à l'armée de la Moselle, sous les ordres des généraux Wimphen et Hoche; des ans II, III et IV, à l'armée de Sambre-et-Meuse; de l'an V, à l'armée de Rhin-et-Moselle; des ans VI et VII, à l'armée d'Angleterre; VIII, IX et XIV, en Italie; de 1806 à 1810, à Naples; de 1811 à 1813, à l'armée d'Espagne; de 1814, à l'armée des Pyrénées. Pendant les Cents Jours, en 1815, il remplissait les fonctions de major de la place de Sarrelouis.
Il commanda une division d'artillerie au siège de Thionville en 1792; fut fait prisonnier de guerre par les Saxons le 5 messidor an IV, à Louisbourg, en Allemagne. D'un coup de sabre, il coupa le bras à un dragon autrichien qui emmenait

son capitaine fait prisonnier, à l'affaire de Murazzo, en Piémont, le 9 brumaire an VIII; il le ramena à sa compagnie, qu'il rallia trois fois dans la mêlée, et donna le temps aux grenadiers de son trégiment de venir le secourir.
Dans la campagne de l'an IX en Italie, il commanda les éclaireurs. Il fut blessé le 9 brumaire an XIV, au passage de l'Adige, puis à la Bova, d'un coup de biscaïen à la cuisse gauche, et le 13 juillet 1806, au siège de Gaëte, royaume de Naples. Il assista au siège de Luxembourg, en 1795, et à celui de Valence en Espagne, en 1812. Husson (Jean), frère du précédent, était lieutenant au même régiment. A l'armée d'Italie, pendant les premières guerres de la révolution, il passait pour le plus adroit tireur de son corps. S'étant embusqué derrière un arbre, pendant qu'un régiment autrichien passait devant lui, il tua avec son fusil 23 soldats.