L' histoire de Metz et de la Lorraine, histoire de la moselle - cartes postales anciennes de Metz - cartes postales anciennes de Moselle - histoire Moselle
publique, mais son exécution fut ajournée. Ce nest quen 1905-1906 que la municipalité a réalisé ce projet sur une plus vaste échelle et daprès une manière différente, en y comprenant tout le parcours de la Seille dans lintérieur de la ville, de soi-le quaujourdhui la rue Haute-Seille sétend jusquà la rue du Pont-Sailly.
En 1878, ladministration militaire a affecté à une prison militaire spécialement pour la garnison, lancien pénitencier de la Haute-Seille, en y ajoutant (le nouveaux bâtiments. Lancienne construction avait été faite aux frais de la ville en 1751 pour y loger les officiers du quartier de Coislin. Ce pavillon dofficiers servit pendant la Révolution à loger les femmes dofficiers qui étaient à larmée, puis la Restauration lavait affecté à loger les élèves de lEcole dapplication, enfin en 1846 on en fit le pénitencier militaire.
Le moulin de la Haute-Seille, qui a été détruit par un incendie dans la nuit du 27 au 28 janvier 1906, existait déjà au XIIIe siècle.
En 1235, la ville avait fait don de ce moulin avec ses remises aux hospices civils ; les maisons contiguës furent achetées en 1819 et en 1846 par les hospices civils et réunies au moulin.
Dès 1866, dans la séance du Conseil municipal du l5 septembre, le maire proposa le rachat ou du moins la prise à bail du moulin. Laffaire fut renvoyée à une commission où elle fut probablement enterrée. Dans sa séance du 29 mars 1900, la commission dadministration de, hospices consentit à vendre le moulin au prix de 64.700 Mark, non compris les remises et écuries formant langle de la rue Saint-Charles et de la rue Haute-Seille.
Cest dans une dépendance de
ce moulin, portant le no 22, quest né, le 11 avril 1849, le général Chomer (Nicolas-Charles), fils de Jean-Charles Chomer, meunier, originaire de Richemont, et de Jeanne-Joséphine Beuvelot, née à Metz.
Au no 7 du quai Haute-Seille naquit, le 31 janvier 1819, M. Barral (Jean-Augustin), fils de Jean-Augustin Barral, officier en retraite et de Jeanne-Françoise Remy.